À quand une version pour adultes du film La nuit au musée ? Qu’on découvre enfin qu’après le départ des visiteurs, lorsque l’obscurité envahit les salles, ce ne sont pas seulement les cowboys et les indiens qui reprennent leurs batailles, les Huns qui vandalisent les expositions et les tyrannosaures qui se promènent en liberté ; mais que c’est également toute une statuaire de marbre qui frémit et prend vie, des centaines de pénis d’albâtre qui gonflent et se redressent, des couilles qui tressaillent, des prépuces qui se rétractent pour laisser apparaître des glands de pierre.

La nuit au musée, ce sont de musculeux Apollon et de gracieux Minerve qui abandonnent leurs socles pour aller glisser leurs sexes épais dans le cul étroit des Captifs de Michel-Ange ; ce sont de jeunes grecs aux noms oubliés mais à la beauté à jamais immortalisée dans le marbre qui se pressent, à genou, devant la queue turgescente de Socrate ou de Platon.

Mais surtout, la nuit au musée, c’est le moment où Hadrien peut enfin aller rejoindre son Antinoüs adoré, c’est le moment où les nombreuses statues du premier donnent rendez-vous aux encore plus nombreuses statues du second, pour une partouze géante de clones dont ni l’un ni l’autre n’auraient osé rêver de leur vivant.

C’est bien pour ça que les musées ne sont jamais ouverts la nuit. Il ne faudrait pas qu’un malencontreux visiteur vienne interrompre de si passionnés ébats !

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